Plus de 55 % des femmes de 60 ans et plus souffrent d’incontinence urinaire, et pour une grande majorité d’entre elles, les pertes involontaires d’urine représentent un frein à leurs activités quotidiennes, augmentant les risques d’isolement et de sédentarité.
Publiée dernièrement dans la revue JAMA Internal Medecine, une vaste étude québécoise menée par Chantale Dumoulin, Ph. D., chercheuse et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé urogynécologique et vieillissement au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, ainsi que professeure titulaire de physiothérapie à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal, a démontré pour la première fois que la physiothérapie du plancher pelvien en groupe de 8 femmes est aussi efficace que la physiothérapie individuelle usuellement recommandée pour traiter l'incontinence urinaire chez les femmes âgées.
Cette approche d’entraînement en groupe permettrait d’augmenter rapidement le nombre de femmes traitées en nécessitant peu de ressources humaines et financières sans compromettre l’efficacité du traitement.
« Rendre ce traitement plus accessible pourrait retarder voire diminuer la prise en charge chirurgicale de cette condition tout en améliorant la qualité de vie de milliers de femmes » conclut la chercheuse Chantale Dumoulin.
Enfin, un fonds récemment octroyé par le Réseau québécois de recherche sur le vieillissement (RQRV) permettra à l'équipe de recherche de transposer ce programme en format virtuel, une opportunité intéressante dans le contexte actuel de pandémie où le virtuel est plus populaire que jamais.
Lisez le communiqué complet sur le site web de l'Université de Montréal.